La référence de la profession
Cette année, le Challenge Véhicule Autonome a pris une nouvelle orientation pédagogique : permettre à nos élèves de Bac Pro, en l’espace d’une demi-journée, de s’initier à la programmation embarquée sans avoir à écrire une seule ligne de code. Grâce à l’interface visuelle Vittascience, intuitive et ludique, ils ont pu concevoir, tester et améliorer des comportements autonomes des véhicules.
Vittascience est une plateforme en ligne qui permet de programmer des cartes électroniques (comme Arduino, Raspberry Pi Pico, etc.) à l’aide d’une interface visuelle basée sur des blocs, similaire à Scratch. Elle traduit automatiquement cette programmation en langage Python, sans que l’élève ait besoin d’intervenir sur le code.
Grâce à cette interface intuitive, les élèves peuvent se concentrer sur la logique de fonctionnement du programme sans se soucier de la syntaxe du langage. Cela rend la programmation accessible même à ceux qui n’ont jamais codé. Ils peuvent ainsi apprendre à contrôler des capteurs, des moteurs ou des LED de façon simple, visuelle et motivante.
Organisation :
Ambiance générale :
L’ambiance générale a été dynamique et concentrée. Les élèves se sont bien investis dans le défi, programmant leurs véhicules sans difficulté (récupération des données des capteurs, pilotage des moteurs et ajustement des paramètres). Certains sont même allés plus loin en apportant des améliorations mécaniques à leurs véhicules.
Le Challenge Véhicule Autonome Édition 2025 a atteint ses objectifs. Les élèves ont réussi à prendre en main l’interface Vittascience, ce qui leur a permis de s’initier à la programmation embarquée de manière accessible et motivante. Ils ont su comprendre et exploiter les données des capteurs, contrôler les moteurs et ajuster les comportements des véhicules en autonomie. L’utilisation de la programmation par blocs a supprimé les difficultés liées à la programmation en lignes de code et à sa syntaxe, permettant à chacun de se concentrer sur la logique de fonctionnement. L’implication des élèves, tant sur le plan technique que mécanique, a démontré leur intérêt pour le défi et leur capacité à travailler en autonomie et en équipe.
Pour les années à venir, j’espère que le projet attirera des élèves motivés non seulement par l’accessibilité de la programmation grâce à l’interface visuelle Vittascience, mais aussi par l’envie d’approfondir leurs compétences en programmation des comportements autonomes et en électronique embarquée (microcontrôleur, capteurs, moteurs). L’objectif serait alors de constituer une équipe solide, prête à représenter le GARAC lors d’un défi inter-établissements, en affrontant d’autres écoles dans le domaine de la programmation embarquée.
L’organisation de cette édition m’a également permis de constituer une base de contenus : photos, vidéos, compte-rendu. Ces supports pourront m’aider à faire connaître le projet, intéresser des élèves, démarcher d’autres établissements et leur donner envie de rejoindre le défi. Cela permettra de développer un réseau autour de cette initiative, en créant une dynamique inter-lycées autour de la technologie et de la programmation.